FRANCK - FAURÉSonates
YSAŸESix Sonates
Liste des services
-
Classica
Que d’élan dans cette interprétation de la Sonate de Franck ! Le duo séduit par son engagement et son sens narratif. Fort d’une intonation exemplaire et des timbres soyeux d’un Pietro Guarneri, Éric
Lacrouts conduit le chant avec une élégance qui fait honneur à ses grands aînés de l’école française (Thibaud, Ferras, Francescatti). Jean-Baptiste Fonlupt révèle quant à lui un souffle large, un toucher sans la moindre dureté et une éloquence épanouie.
Quarante ans séparent les deux sonates pour violon de Fauré.
La première séduit aisément par les élans juvéniles de l’Allegro initial, par les interrogations énigmatiques de l’Andante, par l’espièglerie du Scherzo, avant de vous emporter dans le tourbillon romantique final. Là encore les deux interprètes font état d’un goût sûr – un rien surexposé dans le premier mouvement –, d’une dynamique cohérente et pleine de fantaisie (Scherzo) comme d’une profondeur poétique. L’abord de la seconde sonate est plus complexe. On l’approche comme la toile impressionniste d’un pointilliste, de très près d’abord pour en décomposer la matière et la couleur, puis en prenant du recul et en clignant des yeux pour en bien saisir les contours et la lumière.
Au sein des harmonies audacieuses et du grand flux mélodique de l’Allegro, de l’Andante baigné d’une paix éternelle, comme du magistral Finale, les deux interprètes évoluent avec autant de ferveur que de maîtrise ou de grâce. Magnifique.
-
Diapason
Couplage pas si souvent pratiqué et qui va pour- tant de soi. Le violon solo de l’Orchestre de l’Opéra de Paris et le pianiste Jean- Baptiste Fonlupt jouent la Sonate en la majeur de Franck avec ferveur et subtilité, plus inspirés dans les deux mouvements médians.
L’approche des deux musiciens apparaît nettement plus personnelle chez Fauré. Leur Sonate op. 13 en la majeur est violente quand il le faut, transparente et ailée à d’autres instants. Riche d’incises et d’inflexions ondoyantes, le clavier offre un soutien sobre et ferme, permettant au violon de déployer des phrasés amples, avec une sonorité rayon- nante dans l’aigu, chaleureuse et charpentée dans le médium et le grave. Ce lyrisme serein et sévère, moins narratif que d’autres, traduit avec des couleurs presque trop crues la fraîcheur de l’œuvre (premier mouvement).
Postérieure d’une quarantaine d’années à la précédente, la Sonate op. 108 (1916) en mi mineur a beau être le nec plus ultra du style tardif de Fauré, elle frappe par la jeunesse de son inspiration. Son intensité, la fascinante progression de son flux mélodique (Allegro non troppo initial), son extrême limpidité (sublime Andante en la majeur), l’audace de ses harmonies et sa richesse contrapuntique sont rendues avec une souplesse rythmique, mais aussi une discipline, une probité et une hauteur de vue inattaquables.
-
ClassicaÉlément de liste 1
Violon solo de l'Orchestre de l'Opéra national de Paris depuis 2003 et premier violon du Quatuor Psophos, Éric Lacrouts provoque d'emblée un contraste saisissant. Véloce, tendu, aux limites de l'agressivité, son jeu ne cherche pas à plaire mais ose prendre des risques s'opposant ainsi au contrôle absolu de Giovanni Guzzo.
-
DiapasonÉlément de liste 2
Si le corps robuste et la robe voluptueuse de la majorité des instruments fabriqués par Jean-Baptiste Vuillaume vous séduisent, vous ne serez probablement pas déçu par celui que joue Éric Lacrouts. Il faut dire que le musicien sait tirer profit de la vigoureuse charpente de son outil, notamment dans les registres graves et médians.
-
ResMusicaÉlément de liste 3
L’excellent label français Klarthe nous offre une version poétique des six Sonates pour violon seul d’Eugène Ysaÿe (1858-1931), dont la notoriété en tant que compositeur est enfin reconnue à sa juste valeur. Éric Lacrouts en est l’interprète particulièrement enthousiaste et inspiré.
-
MusikzenÉlément de liste 4
Eric Lacrouts (né en 1976), premier violon de l’Opéra de Paris, a fréquenté Ysaÿe et ses sonates durant toute sa vie musicale, dit-il. Il doit bien avoir les propos du maître belge en tête, pour les interpréter ainsi, car la virtuosité est au rendez-vous, non pas pour la performance, mais pour jouer sans retenue, dans toutes les gammes des émotions, avec cette sureté qui donne, à l’audition, un sentiment d’évidence.
-
ClassicAgenda
Eric Lacrouts nous parle de ces six oeuvres, enregistrées pour le label Klarthe, composées en 1923 par Eugène Ysaÿe, toutes dédiées à de grands violonistes de son temps, Josef Szigeti, Jacques Thibaud, Georges Enesco, Fritz Kreisler, Mathieu Crickboom, second violon du quatuor qu’Ysaÿe avait fondé, et qui avait créé le quatuor de Debussy… ainsi que Manuel Quiroga.
Commander un CD
- Remplir le formulaire ci-dessous
- Paiement par chèque ou PayPal en cliquant sur le bouton
- Livraison par courrier ou à retirer directement aux adresses suivantes :
Christian BARTHE
23bis rue de Constantinople
75008 Paris
ou
Cordes et âme
46 rue de Rome
75008 Paris